Madinina Trek

C'est la veille du jour J à La Rochelle. Demain, nous mettons le cap sur la Martinique, à partir de Bordeaux et via Paris.

Un petit rab' d'été en plein hiver : le pied !

Mais avant de pouvoir farnienter sur la plage, il faut s'organiser et tout prévoir pour le voyage. C'était beaucoup plus simple lorsque nous avions été en Guadeloupe il y a 3 ans. Nous n'étions alors que tous les 2, et un sac à dos suffisait largement. Cette fois-ci, nous avons notre petit boulet d'amour avec nous, et il faut penser à son confort durant le voyage et durant le séjour sur l'île. Premier casse-tête de la soirée pour Guillaume : tout faire rnetrer dans la valise et dans les sacs !

Au petit matin, à peine le biberon avalé, nous prenons la route pur nous rendre à l'aéroport de Bordeaux où le voyage débute... Il y a de l'électricité dans l'air : Jeanne sent bien que c'est un peu spécial aujourd'hui !

En salle d'embarquement, Jeanne est très intéressée par les gros navions... vant, elle avit été bien intéressée par les chariots, les ascenseurs, les tapis roulants et les douanes !

Premier vol en avion pour la Miss, et pour nous 2 en sa compagnie. C'est un peu sport car la Miss est déchainée : ca laisse présager de bons moments dans le long courrier...

Nous n'avons pas beaucoup de temps entre les 2 vols : tout juste le temps de nourrir la miss au bar de la salle d'embarquement. Finalement, nous avons eu beaucoup plus de temps après, puisqu'un passager n'a pas embarqué, mais a eu la bonne idée de faire enregistrer ses bagages. Du coup, il faut tout vider : 1h de perdu... et 1h avec une Jeanne en pleine forme !

C'est parti pour 8h de vol vers Fort-de-France... et 8h de galère avec une Jeanne qui ne fermera l'oeil que 1h, pour mieux recharger ses batteries et mieux nous faire détester des rangées voisines...

Regarder un des films diffusés sur les télés persos : mais pour quoi faire ? C'est la fêêêête !

Guillaume qui commence à perdre patience, avec Jeanne sur les genoux. Notre miss est bien trop grosse pour rentrer dans un des berceaux proposés par les hôtesses...

 

Moi, fatiguée ??? Meuh non ! Je suis comme les piles Duracell... Je dure encore trèèèèès longtemps !

Entre 2 crises de Jeanne, le pilote vient de nous annoncer qu'un séisme vient d'avoir lieu en Martinique : relativement important compte tenu des premières informaitons de la tour de contrôle. Ils viennent tout juste de rouvrir la piste d'atterrissage. pas très rassurant tout cela. Le calme s'est soudain fait dans l'avion. La question que tout les touristes se posent : les hôtels ont-ils tenu le coup, et si non... que va-t-on faire ???

 

Entre les problèmes au décollage et un atterrissage retardé, nous arrivons à 19h heure locale au lieu des 17h initiales... Et, il faut compter les 6h de décalage en plus. Malgré son manque de sommeil, notre petite pile est toujours vaillante, et étonnée par la nuit environnante et par la grande chaleur qui nous étouffe vite à la sortie de l'aéroport...

Une fois la voiture de location récupérée, nous filons vers notre résidence, et sommes heureux de constater que les routes sont en bon état malgré un séisme qui a marqué les esprits (7.4 quand même !), et nous arrivons à Ste Luce en 20 mn. La route ets dégagée, et la résidence bien indiquée. Après les formalités d'usage auprès du gérant, nous prenons possession de notre nouveau "chez nous". Le sommeil commence à tous nous gagner, et nous tombons vite dans un sommeil profond !

La Jeanne-Duracell a enfin les piles à plat ! Mais, pour combien de temps ???

NOtre agence de voyages "Nouvelles Antilles " (que nous vous recommandons chaleureusement ! : http://www.nouvellesantilles.com/) s'est occupé de nous réserver voiture et appartement.

A notre descente d'avion, nous avons récupéré notre carrosse directement à l'aéroport du Lamentin : une 107-pot-de-yaourt pour écumer les routes de la Martinique. C'est avec elle que nous avons réalisé les quelques excursions présentées dans ce blog...

Côté hébergement, nous avions choisi, pour plus de centralité et pour un bon rapport qualité-prix, de résider à Ste Luce, dans la résidence Corail, près de l'anse Mabouyas. Nous avions un grand studio avec cuisine sur le balcon (comme c'est le cas pour toutes les résidences là-bas). Contrairement à notre résidence en Guadeloupe, il s'agissait cette fois d'une résidence hôtelière, avec ménage, draps et serviettes de bains compris. Et, la cerise sur le gateau : il y avait aussi une piscine, dont nous avons bien profité ( en complément de toutes les magnifiques plages de la Martinique)

Nous avions demandé à l'agence de voyages de nous prévoir un siège-bébé et un lit bébé dans l'appartement !

La vue de notre balcon : en plein sur la Baie du Diamant, et sur le Rocher du Diamant

Et pour ambiance sonore : le chant des grenouilles, le clapot des vagues et le vrombissement de quelques barques de pêcheurs...

Le Rocher du Diamant, qui fut autrefois une forteresse anglaise, et qui a surtout tout d'un repaire de pirates !

Le premier matin très très tôt : il est 4h30, heure locale (soit 10h30 pour nous) et tout est noir dehors. Vu que nous sommes arrivés de nuit à la résidence, nous ne savons pas encore quelle est la vue de notre balcon. Pendant notre petit déjeuner, nous entendons juste les cris rauques de grenouilles, et nous sentons la mer toute proche !

Suite à ce petit-déjeuner matinal, tout le monde est reparti pour un petit roupillon, car la journée de la veille a été longue, et celle à venir le sera aussi compte tenu du programme de visite et du décalage horaire

A son second réveil, Jeanne est toute étonnée de voir la mer tout à côté... et souhaite faire "plouf" séance tenante !

   

Vous avez devant les yeux Jeanne telle qu'elle sera vêtue tout au long de notre séjour : pas la peine de se prendre la tête pour trouver des habits d'été en plein hiver à La Rochelle. Un body est plus que suffisant... et pour les chausssures... A quoi ça sert là-bas ?

Ben, on y va ou quoi ?

Guillaume est un peu moins tonique que sa fille en ce premier matin antillais...

Deuxième petit-déjeuner pour la miss, qui fera une cure de fruits exotiques durant notre semaine martiniquaise : ananas, bananes, kiwis et autres douceurs sucrées à volonté !

 

Vous êtes vraiment sûrs que vous voulez pas aller faire un plouf ?

Vu que Jeanne passe sa vie pieds nus, il est très important pour elle que le sol soit toujours propre. Elle se prend donc par la main pour faire le ménage...

Le balai : son nouveau meilleur ami

Un aperçu de la piscine, que nous avons sans doute été les seuls à utiliser durant notre semaine de vacances. Il fau dire qu'il n'y avait pas grand monde à la résidence. 5 ou 6 couples, qui comme nous, sont venus en vacances lors du passage de la saison humide à la saison sèche...

Vu que la nuit tombe vite et tôt en décembre (17h30), la pisicine est éclairée. Elle est ouverte jusqu'à 22H. Les parents peuvent donc en profiter quand la souris dort...

 

Mais le plus souvent, la souris est dans le bain !

 

Surtout dans le petit bain, attenant à la piscine

Entrainement olympique pour les futurs jeux de Pékin

Natation synchronisée

Juste à côté de la résidence (100m à peine) se trouve l'anse Mabouyas... Une des plages les plus sauvages de l'île

Nous nous y rendons dès le premier matin, même si nous ne sommes pas encore bien réveillé. Nous serons beaucoup plus frétillants une fois dans l'eau !

Entre 2 palmiers, nous apercevons notre plage !

 

Pas mal comme coin de Robinsons !

Jeanne la Robinsonne découvre ce nouvel environnement, qui lui devindra très vite familier au fil des jours...

L'eau est à 28°, la brise est douce, et l'air est encore frais : que demander de plus ?

Sous les raisinniers, Jeanne raconte de supers secrets à son papa...

 

... et dit bonjour à tous les merles des arbres, qui construisent leur nid avec vue imprenable sur la Baie du Diamant... Un nid 5 étoiles !

 

Direction la presqu'île de la Caravelle aujourd'hui au nord de l'île, côté atlantique. La presqu'île est un des domaines protégés de l'île. C'est l'occasion de découvrir des paysages de mangroves et de se balader sur un sentier de forêt tropicale balisé par l'ONF, ce qui est bien pratique quand on taine un petit bout comme Jeanne en balade... Pas besoin de partir en trek pour aller visiter la forêt.

Il y a plusieurs sentiers proposés pour les néophytes ou les flemmards, ou pour les plus sportifs et plus résistants aux rayons ardents du soleil (car sur certaines portions des sentiers, le soleil cogne dur !)

Avant de nous rendre du côté de la Trinité, où commence la presqu'île, nous avons réalisé quelques tests avec l'écharpe de portage qui n'avait pas servi de puis quelque temps. Pour cause de surplus de bagage, nous n'avions pas pu emmener le sca à dos-bébé; il apparait que finalement l'écharpe fera très bien l'affaire pour ce type de rando...

Balade dans la forêt, à 'lombre, mais dans la moiteur étouffante de la végétation. Il y a beaucoup de chants d'oiseau et d'odeurs toutes nouvelles. Les montées et descentes ont bien été aménagées par l'ONF, mais on vous conseille quand même de bien vous chausser (éviter les tongs) pour faire cette balade.

Jeanne a beau chercher les "cocos", elle ne les trouve pas !

Premier aperçu de la mangrove ...

Et de ses habitants-crabes...

Un apercu de la presqu'pile et de la mangrove en vue aérienne ...

Bis

Un passage bien sympa du sentier aménagé, avec une passerelle qui passe à travers la mangrove, et permet de la découvrir en détail

Guillaume essaie d'en savoir un peu plus sur ce milieu naturel, aors que Jeanne est en nage, et espère un peu de fraicheur...

C'est mal parti pour la fraicheur, alors que nous sommes en plein soleil !

Juste une petite pause rapide pour jeter un oeil aux crabes de toutes tailles qui fuient sur notre passage

Un ciel de palétuviers devant nous

Et une drôle d'espèce endémique !

Passerelle à la jonction Mangrove / Mer : pas top le plouf dans la vase !

La petite friture dans l'eau limpide

Retour sous le couvert des arbres, et cache-cache avec un ti-lézard

A force de tanguer et à force de chaleur, Jeanne s'est endormie dans son boubou...

Sur la presuqîle, il y a 2 petites plages sympas, à tester obligatoirement à l'issue de la balade tant on est trempé de sueur !

Jeanne la lyophilisée va vite retrouver la pêche aux contacts des eaux turquoises !

En plus, il y a une grosse sono sur la plage, et du reggae à fond les ballons qui donne une super ambiance !

Avant de rentrer à Ste Luce, un petit crochet par la chute de la Vierge

Un site totalement aménagé, qui n'a pas beaucoup de charme à proximité d'un lotissement

Jeanne est prête pour un nouveau plongeant rafraichissant ! Ben, pourquoi on n'y va pas ???

Forêt + Mangrove + Crabes + Soleil + Coup de Bambou + Ploufs + Bob Marley = Matinée bien agréable !

Découverte des charmes de la côte caraïbe sud, qui va de Fort de France aux plages de sable blanc de Ste Anne...

Première plage visitée sur cette côte, celle des Anses d'Arlet : Petite Anse et Grande Anse. La différence : l'une est située dans le village, et l'autre dans un bourg proche. une petite butte sépare ces deux espaces... Ici nous sommes à la Grande Anse, côté ville :

Nous y avons été le WE. Il y avait donc pas mal de locaux à barboter dans l'eau de cette plage très tranquille et familiale... Il y a de beaux fonds poissonneux à proximité, au niveau des côtes rocheuses.

En fin de journée, le soleil tapait un peu moins fort... mais la crème solaire restait un accessoire indispensable, surtout pour Juanita !

L'autre élément indispensable : les brassards, dont Jeanne a découvert la grande utilité durant ce voyage (et ne quitte désormais plus lors des sessions de bébés nageurs à La Rochelle !).

Jeanne n'est pas contente, car j'ai été me baigner avant elle... Elle considère que, comme étant la plus petite, ce droit lui revient ! Non, mais ...

Après un bon barbotage, rien ne vaut le sable doux des Anses D'Arlet pour faire de beaux chateaux !

Papaaaaaaa ! Tu viens me donner un coup de main ? Le chateau ne veut pas se construire tout seul (mais moi je suis là pour le détruire !)

Papa arrive dès qu'il en aura fini avec les petits poissons...

Si c'est comme ca, moi aussi je veux voir les poissons (bouche en rond avec bruits de poissons ploc ploc)

C'est parti pour la grande aventure dans le Monde du Silence !

Même pas peur (tant qu'il y a ma mère avec son stupide apperil photo devant moi... ouh làlà : elle est pas un peu grosse la vague qui arrive derrière maman ???)

C'est le coucher du soleil (magnifique). il va bientôt falloir mettre les voiles !

C'est rigolo : le sable blanc est devenu tout rose depuis que le soleil est rouge !

Je vais faire une cathédrale de sable rose ! Papaaaaaaaa : c'est toit qui fait !

Tiens , je te prête ma pelle (moi, j'ai mes pieds pour tout détruire plus vite !!!)

Bye bye les Anses...

Lundi matin, direction Ste Anne et la fameuse plage des Salines, qui est présentée comme "merveilleuse" dans tous les guides, qui pour une fois n'exagèrent pas :

Nous avons mis le pied dans une véritable carte postale !

Attention : il est recommandé de fréquenter cette plage hors WE... sinon, foule à volonté. On vous recommande, par expérience, de la fréquenter également assez tôt, car à partir de 10h des catamarans avec beaucoup de touristes à bord envahissent la plage !

Nous sommes hallucinés par un tel paysage !

Heureusement que les nuages sont là pour nous indiquer le ciel, tant tout ce qui nous entoure est d'un bleu limpide !

Je ne me lasse pas d'un tel panorama : tout au fond, on percoit le rocher du diamant...

Par contre, l'ombre des cocotiers littoraux ne suffit pas à nous protéger d'un soleil brulant. C'est aussi pour cela que nous privilégions la plage tôt le matin ou tard le soir pour nous éviter et éviter à jeanne des coups de soleil dangereux...

Jeanne a bien grandit en 1 jour : elle sait gonfler ses brassards seule !

C'est reparti mon kiki !

A force de plonger, de se rouler et de barboter dans l'eau et le sable blanc, l'eau limpide est un peu turbide...

Après l'arrivée des gogos en catamaran, nous nous sommes repliés sur Ste Anne pour visiter le marché local (pour d'autres gogos) et prendre un petit café au bord de la mer...

Un café les pieds dans l'eau (et non pas de l'eau les pieds dans le café !)

Jeanne ne comprend pas pourquoi on ne vas pas se baigner alors que la mer est si proche ???

A Ste Anne, passage de vant l'hôtel de ville, et question quant à ma future mutation en Martinique : je vais y réfléchir quelques instants ................... euh, non.. Finalement ca ne me tente pas trop de bosser en Martinique ! Même si Guillaume est très partant et compte ouvrir un super café au bord de la plage des Salines !

Passage dans les rues de Ste Anne

Et voilà, c'est fini pour la côte caraïbes sud, dont nous n'avons visité qu'un petit apercu... Vous nous raconterez le reste lors d'une de vos prochaines visites !

Pour ne pas avoir à affronter trop rapidement les feux de l'astre solaire, nous avons choisi dès les premiers jours de nous balader dans la forêt tropicale, sur les pentes de la montagne Pelée.

Une route, appelée "Route de la trace", traverse ce massif pour mener soit sur la côte Caraïbes Nord (et vers la ville de St Pierre) ou vers la côte atlantqiue nord, du côté de Macouba et Grande Rivière (cf.post suivant).

Il existe à peu près le même type de route en Guadeloupe, menant vers la Soufrière... mais la route est en moins bon état et... moins pentue. De manière générale, la Martinique est beaucoup plus vallonée que la Guadeloupe. C'est également le cas en forêt tropicale, qui est beaucoup plus pentue et en étages. Du coup, on a une moins bonne vision de l'ensemble et des différentes tailles de végétaux. Voici de quoi vous faire une idée des pentes tropicales bordant la Route de la Trace :

Des petits cours d'eau sillonent la forêt, et se jettent en cascade dans les fossés en bord de route. La Route de la trace est un peu une station de lavage Eléphant Bleu sauvage... Beaucoup de locaux se garent en bord de route pour laver leur voiture avec l'eau des rivières de montagne...

Nous ne pensions pas trouver une route en aussi bon état (et ce, malgré le séisme tout récent). Du coup, nous avons été beaucoup plus vite que prévu dans cette partie de l'île... et la miss a été réveillée plus tôt que prévu ! Vous noterez son air aimable... (qui a dit "tout le portrait de sa mère" ?)

Il y a pas mal d'excursions possibles dans la forêt tropicale, mais nous avons été limité dans nos envies :

1. par la présence de Jeanne, et notre manque d'équipement pour randonner au moins 3h

2. par le tremblement de terre, qui a amené l'ONF à fermer des sentiers de rando pour cause d'éboulements...

L'excursion à la cascade du saut du Gendarme été toujours possible. Ca a été l'occasion d'une jolie rencontre pour Jeanne avec un "cô-cô" tropical (merle)...

Passage à gué pour les aventuriers Lucas

Même pas peur de tomber dans la rivière aux crocodiles...

La fameuse cascade (très aménagée) du Saut Gendarme... On a été un peu déçu, car nous nous attendions à qqch de plus "sauvage", et de plus grandiose... Il faut sans doute marcher un peu plus longtemps en forêt pour trouver un site plus "nature"...

Tentative ratée de photo familiale...

Coucou, je suis là moi aussi...

Malgré un réveil difficile, Jeanne se piquerait bien une petite tête dans la pistoche naturelle...

Mais l'eau et vraiment froide... Du coup, la miss renonce à son plouf (ouf)...

Les alentours de la cascade :

Et hop, c'est reparti pour l'escalade des escaliers menant à la cascade

On reprend la route pour Morne-Rouge, qui est un des "carrefours" de la forêt

La Montagne pelée, qui causa tant de dégâts à l ville de St Pierre en 1902... Tout doux la montagne, tout doux : un séisme ca suffit pour les vacances !

A Morne-Rouge, nous mettons le cap sur les Caraïbes et la Ville de St Pierre...

A St pierre, on tourne à droite pour aller tout au bout de la route et de l'île, vers l'anse Couleuvre (une expérience périlleuse avec notre voiture-pot de yaourt compte tenu des pistes empruntées...) et l'anse Céron que nous priviligierons pour faire trempette !

Une belle plage de sable noir... et de chat noir aussi (ce phénomène étrange est-il lié lui aussi à la présence d'un volcan à proximité ???).

A proximité de cette plage, vous aurez la possibilité d'admirer sur les terres de l'habitation Céron, un arbre (zamana) dont les branchages couvrent un demi-hectare...

C'est sous les branchages d'un cocotier que Jeanne admire ce petit bijou de plage !

Tout au bout, comme un rappel aurocher du Diamant, il y a l'îlet de la Perle...

Juanita, la body-boardeuse en folie...

Une belle plage (avec douche à proximité - bon plan quand on part pour la journée !) où le courant est fort et les rouleaux toniques ! La thalasso a beaucoup fait rigoler Jeanne qui a bu la tasse plus d'une fois !

Ca fait du bien de prendre le temps de jouer aussi !

Attention au soleil qui cogne dur, dès 10h du matin ... Tartinage obligatoire pour les blancs-becs :

et brassards obligatoires pour les Surfing-Jeanne

Escapade à St Pierre, où un vrai travail de mise en valeur devrait être entrepris.  La ville est encore très "sauvage" et ne met pas en avant son passé historique... Il y a pourtant plein de choses à raconter !

La cathédrale, réalisée à partir des ruines de bâtiments de l'explosion de 1902, qui ne laissa que 2 survivants sur une population de 25 000 personnes...

On a déniché un petit restaurant bien sympa sur la plage... Un moment agréable au calme et à l'ombre qui a été un peu gaché par la présence à proximité d'un gars défoncé au crack (un gros problème là-bas) et relativement agressif.

La gendarmerie (2 métropolitains) est intervenue assez rapidement, et a du faire preuve de beaucoup d'efforts pour comprendre les insultes en créole proférées par cet individu... qui a fini par partir un peu plus loin... histoire de courir après les  voitures avec son coupe-coupe...

A défaut de crack, nous avons trinqué avec un îti-punch bien tassé et bien goûteux...

A la vôtre !

En provenance de Fort-de-France, quand on arrive à St François ou à la Trinité, deux choix s'offrent à nous : filer vers le nord (cf post suivant) et découvrir une Martinique farouche, sauvage et perdue ou filer au sud vers St Francois, Le Robert et les îlets...

C'est cette côte que nous avons rapidement parcouru, pour cause de Jeanne. J'avoue que j'aurai bien aimé faire une des balades proposées dans les fonds blancs et les magnifiques îlets au large de St Francois... mais ce type d'excursions n'est pas trés conseillé pour les petits bouts de 20 mois !

A titre d'informations, je vous mets quelques clichés piochés dans d'autres blogs, histoire de vous donner très très envie (nous au moins, on sait ce qu'on a raté !) :

On peut se rendre dans ces lieux paradisiaques en kayak de mer, en navette ou en cata à la journée ou à la demi-journée... Je me demande ce que ça aurait donné avec miss Jeanne en Kayak ???

Encore plus de belles photos des ilets (et plein d'autres sur la Martinique - à la limite, on n'avait presque pas besoin de prendre des photos une fois là-bas - sur le site suivant : http://picasaweb.google.com/karaibes972/PaysagesEnMartinique)

A défaut d'îlet, nous avons quand même trouvé une jolie plage à Macabou... Nous avons mis un peu de temps avant de nous rendre compte qu'il n'y avait pas de plage avant le Vauclin et Macabou sur la côte nord... mais uniquemnt de la Mangrove. Les îlets sont donc obligatoires si l'on veut se baigner du côté de St Francois ou du Robert !

La plage du Macabou au coucher du soleil...

Je tiens à signaler que la route d'accès tient plus de la piste que d'un accès civilisé. On est bien au-delà des nid de poules (peut-on parler de nid d'autruches ? Je le pense...). Je n'ose même pas imaginer ce que cela donne par grandes eaux ...

L'avantage de venir tard, hors saison et en pleine semaine, c'est que nous avons eu cette grande plage rien que pour nous (et pour quelques noix de coco)!

Jeanne en pleine conquête des grands espaces balnéaires...

L'eau est toujours un peu agitée de ce côté de l'île... mais tellement bonne : un atlantique à 28°, ca laisse rêveur... surtout les bretons !

Jeanne angoisse car elle vient de réaliser que la mer ne sera pas à 28° quand elle rentrera le 5 décembre à La Rochelle... Du coup, impossible de la déscotcher de la plage !

Un apercu rapide d'une autre plage située à quelques encablures du Macabou, dans la ville du Vauclin...

Nous avions suivi les conseils des locaux et nous y sommes rendus un dimanche, pour apprécier l'ambiance aux abords de la plage avec tous les petits cafés et orchestres improvisés...

Une belle plage conseillée pour les famille avec des petits ou pour les personnes de très petite taille, puisque l'épaisseur d'eau ne doit pas dépasser 70 cm...

Du coup, les "locaux" y passent la journée allongés et immergés, à papoter de tout et de rien...

Nous avons donc adopté la coutume locale, et Jeanne n'a pas été la dernière à se rouler dans l'eau au son des zouks et autres biguines !

Cap au nord de l'île, en passant par la côte atlantique. Passage obligatoire en effet, car il n'y a pas de boucle routière complère sur l'île pour cause de gros volcan...

Seule les chemins de randonnée permettent de rallier le côté Caraïbes (Le prêcheur, St Pierre, Céron) au côté atlantique...

Côté atlantique bien sauvage, et peu accueillant pour les baigneurs, car la côte est battue par de grandes déferlantes. La baignade est interdite dans les villages qui émaillent cette partie de l'île, coincés entre la montagne, la forêt tropicale, les cultures de bananes et l'océan atlantique.

Ces bourgs sont très peu développés touristiquement parlant. Il y a quelques habitaitons à visiter... C'est un autre visage de la Martinique, toujours plus authentique au fur et à mesure que l'on monte vers le nord, et vers des bourgs de plus en plus reculés... mais toujours plus près de l'île la plus proche : la Dominique, que l'on apercoit sur ce cliché :

Un apercu des falaises de Macouba, l'avant-dernier village de la côte nord... Encore plus loin, il y a Grand-Rivière que nous avons décidé d'aller explorer... un tout petit bout de chemin sur la carte, mais un gros bout sur la montre à force de lacets, montées, descentes, éboulements à contourner et ponts de fer dignes d'Indiana Jones !

Petite pause pour reprendre des forces, à proximité de l'église Ste Marie à Macouba, paroisse du fameux Père La bat, dont je vous conseille vivement la lecture (Voyages du Père Labat aux isles de l'amérique - éditions Phébus)

C'est parti pour 10 km en environ 40 minutes... dans des paysages de bout du monde (ou plutôt du bout de France)

Indiana Hélène au volant de notre carrosse, qui a un peu peur d'écraser une des mangoustes qui ne cessent de traverser la route !

Un des fameux ponts sur la rivière Kwai... (on reprnd tous en choeur le refrain...)

Nous voici enfin arrivés à Grand-Rivière, et à ce qu'il nous semble dans un autre pays...  Nous sommes les seuls touristes blancs du moment. Des regards pas vraiment bienveillants de la part des quelques habitants sur le pas de leur porte et des pêcheurs sur le port, qui ne semblent pas vraiment nous accueillir à bras ouverts...

A défaut d'accueil, nous découvrons de magnifiques paysages authentiques et sauvages... Un petit air de Pointe du Raz des Tropiques...

Une activité principalement de pêche, avec un petit port au pied de la Pelée...

Quelques pas sur le chemin de rando qui rejoint la côte Caraïbes... Nous ne sommes pas équipés pour en faire plus aujourd'hui...

La mer démontée n'incite pas vraiment à la baignade, mais le sable noir donne quelques idées à Jeanne qui ne reste jamais longtemps inactive sur une plage !

Plage qui est le refuge de très nombreux crabes-sémafot (ou plutôt Cé ma fote, comme on dit là-bas)...

Même pas peur de ces grosses bébêtes ! Viens me faire un gros câlinou le petit crabe ...

Pour rentrer sur Ste Luce, nous prenons la route de la Trace. Je la déconseille de nuit à cause du manque de visibilité, des nombreux lacets dangereux, et surtout de l'hygrométrie terrible à cette heure de la journée (par contre, le concert des grenouilles est vraiment sympa !).

Passage obligé par la capitale de la Martinique : Fort-de-France ...

Nous avons déjà eu un petit apercu de cette la "gwande ville" en sillonnant l'île, car sa rocade est un peu un "pasage obligé", avec une circulation plus qu'intense nécessitant une conduite très sportive !

La ville est coincée entre mer et montagne, et l'urbanisation a déjà conquis les collines environnante. Ci-dessous, un aperçu du quartier de Trenelle, dense, très dense comme la forêt qui n'est pas très loin...

La circulation est dense aussi bien sur la rocade, en périphérie et en plein coeur de Fort-de-France qui accueille près d'1/3 des habitants de l'île.
Pour être franc, nous n'avons pas trouvé que la ville avait énormément de charme. Il y a encore pas mal de boulot pour lui donner du cachet ...
Très peu de rues piétonnes, beaucoup de trottoirs et de chaussées défoncées, et des boutiques qui pour beaucoup sont des franchises d'enseignes nationales. Les "boîtes à touristes" sont situées sur le port (on a eu du mal à les trouver du coup), pour que les croisiéristes qui débarquent quasiment chaque jour n'aient pas à trop s'aventurer dans le dédale urbain...

Un petit crochet par le palais de justice, qui semble dévasté par le séisme, mais il n'en est rien : c'est son état naturel...

On a enfin trouvé un trottoir carrossable pour la poussette : marre de se faire klaxonner par les voitures en étant obligés de rouler sur la chaussée...

La cathédrale St Louis, qui a été incendiée plusieurs fois, ravagée par d multiples tempêtes et séismes. Je crois même me souvenir qu'elle a été inondée lors d'un tsunami il y a quelques siècles... mais toujours fidèles au poste pour les foyalais (terme à garder en mémoire pour vos prochains scrabble !)

Visite intérieure rapide sur les commentaires de Jeanne : âpo, âpo (le voile de la vierge), bébé (= jésus), etc...

Passage par le marché, qui nous semble peu animé  et nous fait comprendre que nous ne sommes pas en pleine saison touristique. les doudous sont plus intéressées à papoter entre elles qu'à attirer le chaland pour acheter du casse-braguette ...

A défaut de potions magiques, Jeanne se rincerait bien le gosier au frais parce que dehors c'est la fournaise. On doit facilement frôler les 40 degrés.

Grande découverte pour Jeanne : le jus de goyave, qui remporte tous les suffrages ! Il a fallu passer une nouvelle commande pour les parents car la miss a bu d'office les 2 premiers verres...

On repart sous le cagnard pour regagner la voiture, et passage devant le Fort de France à qui la ville doit son nom...

Une rue-type de Fort-de-France pour vous donner un paerçu :

Et un bateau-type, qui accoste ici avant de continuer son périple sur Ste Lucie à quelques encablures...

La visite de Fort de France est rapide, ébouillantée et un peu décevante... Pas de souvenir impérissable  de cette escapade, avant de retourner fissa dans la pisicine !

Voilà, notre semaine de vacances aux Antilles est déjà terminée... C'est pasé tellement vite ! Ca laisse Jeanne songeuse (la forte chaleur participe également à sa rêverie !)

Nous quittons notre appartement à 11h, mais profitons encore un peu de la piscine car le gérant a eu la bonne idée d'installer une bagagerie et un sanitaire-douche pour se débarbouiller sans avoir à retourner dans sa salle de bains une fois les clés rendues ...

Nous trainons un peu, puis allons faire un tour à Fort-de-France avant de nous rendre à l'aéroport du Lamentin. Décollage à 19h30, mais enregistrement à partir de 16h30. Nous devons auparavant rendre la voiture, en espérant que le loueur ne nous fasse pas payer un "nettoyage" pour voiture rendue trop cra-cra...

Il nous faut aussi "emballer" nos affaires pour le retour : les bagages cabines, les liquides (nourriture de Jeanne et médicaments-sirops) à placer dans le sachet 20x20cm, retrouver nos écharpes et manteaux, négocier pour ne pas avoir à vider notre valise qui est trop lourde (trop de rhums), et retrouver Jeanne dans l'aérogare qui tente de fuguer pour repartir à Ste Luce... Retourner à La Rochelle ? Non merci !

2h30 d'attente en salle d'embarquement : largement le temps de faire des bêtises, de visiter le duty-free, et de prospecter pour un micro-ondes pour faire diner la miss (sans résultat... Heureusement, nous avons pu faire faire un bain-marie à la buvette)

19h30 : c'est l'heure du départ. 7h30 de vol à venir. Arrivée prévue vers 8h (heure locale) à Paris, pour prendre la navette vers Bordeaux à 9h30...
7h30 de vol avec une petite fille qui perce une nouvelle dent, c'est long, très long... et pas que pour ses parents ! Toutes les rangées alentour nous détestaient fortement, et nous ont sans doute lancé moults mauvais sorts appris auprès des quimboiseurs de Madinina !
7h30 à légèrement somnoler, c'est long... Une nouvelle fois, nous n'avons pas pu profiter des films diffusés par Air France : zut et rezut !
Malgré un léger retard et une inorganisation patente des agents au sol à Orly, nous avons finalement réussi à monter dans la navette vers Bordeaux, et à faire profiter tous les hommes d'affaires du jour de la voix d'or de notre charmante perceuse de dents !

1h15 de vol, et nous revoici à Bordeaux. Malheureusement, notre valise ne nous a pas suivi... Elle est restée coincée à Paris. Pas assez de temps pour la transférer à ce qu'il parait... Comme par hasard, ce sont seulemnt les très très grosses valises qui n'ont pas réussi leur correspondance. Tous les autres passagers en provenance de Fort-de-France et à destination de Bordeaux ont récupéré leurs bagages. Trop fatigués pour faire un esclandre, nous nous résignons à recevoir notre valise le lendemain matin, livrée à domicile.

1h30 de plus pour rallier La Rochelle et la maison, et enfin nous reposer. Jeanne est exténuée, et nous ne nous portons guère mieux. Le voyage retour est assez éprouvant... Nous avons les quelques jours à venir pour nous remettre du décalage... et pour repenser à tous ces beaux paysages et à tous ces supers moments que nous avons passé ensemble !

En un mot comme en cent, la "Martinique, c'est fantastique" ... Fin de cette nouvelle aventure avant de replonger très bientôt vers d'autres horizons !

Biz Biz

Ln, Guillaume et Juanita Banana