Septentrion
Cap au nord de l'île, en passant par la côte atlantique. Passage obligatoire en effet, car il n'y a pas de boucle routière complère sur l'île pour cause de gros volcan...
Seule les chemins de randonnée permettent de rallier le côté Caraïbes (Le prêcheur, St Pierre, Céron) au côté atlantique...
Côté atlantique bien sauvage, et peu accueillant pour les baigneurs, car la côte est battue par de grandes déferlantes. La baignade est interdite dans les villages qui émaillent cette partie de l'île, coincés entre la montagne, la forêt tropicale, les cultures de bananes et l'océan atlantique.
Ces bourgs sont très peu développés touristiquement parlant. Il y a quelques habitaitons à visiter... C'est un autre visage de la Martinique, toujours plus authentique au fur et à mesure que l'on monte vers le nord, et vers des bourgs de plus en plus reculés... mais toujours plus près de l'île la plus proche : la Dominique, que l'on apercoit sur ce cliché :
Un apercu des falaises de Macouba, l'avant-dernier village de la côte nord... Encore plus loin, il y a Grand-Rivière que nous avons décidé d'aller explorer... un tout petit bout de chemin sur la carte, mais un gros bout sur la montre à force de lacets, montées, descentes, éboulements à contourner et ponts de fer dignes d'Indiana Jones !
Petite pause pour reprendre des forces, à proximité de l'église Ste Marie à Macouba, paroisse du fameux Père La bat, dont je vous conseille vivement la lecture (Voyages du Père Labat aux isles de l'amérique - éditions Phébus)
C'est parti pour 10 km en environ 40 minutes... dans des paysages de bout du monde (ou plutôt du bout de France)
Indiana Hélène au volant de notre carrosse, qui a un peu peur d'écraser une des mangoustes qui ne cessent de traverser la route !
Un des fameux ponts sur la rivière Kwai... (on reprnd tous en choeur le refrain...)
Nous voici enfin arrivés à Grand-Rivière, et à ce qu'il nous semble dans un autre pays... Nous sommes les seuls touristes blancs du moment. Des regards pas vraiment bienveillants de la part des quelques habitants sur le pas de leur porte et des pêcheurs sur le port, qui ne semblent pas vraiment nous accueillir à bras ouverts...
A défaut d'accueil, nous découvrons de magnifiques paysages authentiques et sauvages... Un petit air de Pointe du Raz des Tropiques...
Une activité principalement de pêche, avec un petit port au pied de la Pelée...
Quelques pas sur le chemin de rando qui rejoint la côte Caraïbes... Nous ne sommes pas équipés pour en faire plus aujourd'hui...
La mer démontée n'incite pas vraiment à la baignade, mais le sable noir donne quelques idées à Jeanne qui ne reste jamais longtemps inactive sur une plage !
Plage qui est le refuge de très nombreux crabes-sémafot (ou plutôt Cé ma fote, comme on dit là-bas)...
Même pas peur de ces grosses bébêtes ! Viens me faire un gros câlinou le petit crabe ...
Pour rentrer sur Ste Luce, nous prenons la route de la Trace. Je la déconseille de nuit à cause du manque de visibilité, des nombreux lacets dangereux, et surtout de l'hygrométrie terrible à cette heure de la journée (par contre, le concert des grenouilles est vraiment sympa !).